2300 EMPLOIS SUPPRIMES : ET MAINTENANT


Les salariés sont consternés d’apprendre aussi brutalement une telle annonce, certes dans un contexte qui laissait augurer des difficultés au regard de la situation commerciale de la société. Nous regrettons que cette annonce ait été faite sans exposé des hypothèses prises en compte pour déterminer l’ampleur de la réduction des effectifs, et que la nature et la localisation des emplois concernés – donc des compétences – nous soient inconnues.

⇒ Comment peut-on annoncer une réduction d’effectifs d’une telle ampleur – 1 salarié sur 4 – sans lien avec l’impératif de maintenir les compétences et les actions pour préserver l’avenir (R&T notamment) ?

Le CCE en première ligne

C’est en raison de la gravité de ce dossier que le Secrétaire du Comité Central d’Entreprise a convoqué le Bureau du CCE le 28 novembre afin de déterminer, ensemble, les actions qui seront menées au titre du CCE.

⇒ Parallèlement et d’ici là, la CFE-CGC se coordonne avec les autres organisations syndicales et proposera notamment, lors de cette réunion du Bureau du CCE, d’enclencher la procédure de Droit d’Alerte conformément à l’article L.2323-78 du Code du travail.

CCE et DSC sont deux instances différentes

La CFE-CGC souhaite respecter le rôle de chacune des instances de représentation du personnel. Nous considérons à ce titre que, sans minimiser le moins du monde l’importance du sujet, il revient au Comité Central d’Entreprise et à la Commission Economique et Financière d’être à l’origine, et en coordination avec les élus du CCE, de l’instruction du dossier relatif aux suppressions d’emploi annoncées par la Direction en CCE ; c’est l’attribution pleine et entière du CCE.

⇒ Concernant la négociation des statuts sociaux, la CFE-CGC considère avoir déjà perdu beaucoup trop de temps près de deux ans et demi après la création de la société. Les salariés sont en attente de ce statut et nous ne sommes pas enclins à en retarder la construction.

15 NOVEMBRE 2018