PRIME MACRON : OUI, MAIS …


L’Etat a mis en place fin 2018 une « prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » avec les modalités suivantes :

  • Cette prime pouvait être unilatéralement décidée par l’employeur jusqu’à fin janvier (c'est la décision que la Direction a prise) ou faire l'objet d'un accord ultérieur
  • Elle est sans cotisations sociales ni impôt dans la limite de 1000€ pour les salaires inférieurs à 3 SMIC (env. 4495€ mensuels brut primes incluses)
  • Elle peut être modulée en fonction du salaire
  • Elle ne peut se substituer à la politique salariale ou à d’autres primes ⇒ qui peut le garantir ?

L'analyse CFE-CGC dans le contexte ArianeGroup

  • Comment garantir que cette prime sera sans impact sur les augmentations de salaire qui, elles, sont pérennes et contribuent à notre protection sociale (retraite, santé, chômage) ?
  • Quel sera son impact sur le Résultat Opérationnel (RO), donc la participation et l’intéressement ?
  • Peut-elle conduire à un intéressement égal à zéro si le seuil de déclenchement RO/CA > 9% n'est pas atteint ?
  • Plus d’un salarié sur deux - dont des Techniciens et Maîtrises - n'est pas éligible à la prime telle que définie par la Direction ⇒ quid pour eux ?

ArianeGroup suit la même logique que Safran et Airbus avec des montants inférieurs ; dont acte.

Le besoin de pouvoir d’achat est pour tout le monde et, même si on comprend la dégressivité de la prime, le fait que plus d’un salarié sur deux ait zéro ne va pas dans le sens de la cohésion.

1ER FEVRIER 2019