Vous êtes très nombreux à nous demander
« où en êtes-vous sur l’harmonisation des statuts ? »
 Pourquoi avançons-nous si lentement ?
Le 1er semestre a été monopolisé par la négociation du Comité Social et Economique qui remplacera, à l’issue des élections de mi-novembre, CE/DP/CHSCT/CCE.
Nous négocions maintenant des dossiers imposés par le législateur :
- Dispositif « 100% SANTÉ » (optique, dentaire, audition) pour sa partie applicable dès janvier 2020 ;
- Qualité de Vie au Travail ; nous demanderons à y intégrer notamment le télétravail occasionnel et le don de jours.
Entre temps et à notre demande notamment, nous rouvrirons le dossier des fonds de placement de notre Plan d’Epargne Entreprise pour les adapter à l’évolution des marchés financiers. Puis viendront les élections mi-novembre.
⇒ D’ici la fin de l’année, RIEN D’AUTRE ne sera harmonisé (temps de travail, primes, congés, …)
Volontaire ou non ? Une méthode qui oppose les salariés les uns aux autres
Alors que la CFE-CGC et d’autres organisations syndicales proposent une négociation globale, la Direction s’obstine et bloque les marges de manœuvre en voulant négocier chaque thème un par un et à coût constant. Cela restreint les possibilités de compromis car il y a toujours une partie des salariés qui y perd quand d’autres y gagnent. Le « plantage » fin 2018 de la négociation Seniors Managers en est une illustration.
⇒ Comment peut-on accepter une telle lenteur dans une société qui se dit ‘Agile’, tournée vers l’optimisation et la performance ?
Lors de l’harmonisation Herakles un accord global rassemblant la quasi-totalité du statut social a été négocié, en moins de 18 mois. Et pourtant les différences entre SME (Chimie) et SPS (Métallurgie) étaient plus importantes que ne le sont celles entre nos maisons mères.
Les salariés en ont assez de cette situation où chacun pense que l’herbe est plus verte dans l’établissement d’à-côté ; les managers en ont assez de jongler avec des outils de gestion auxquels ils n’ont pas forcément accès selon la société d’origine de leurs collaborateurs ; les mobilités sont compliquées ; …
⇒ Cette méthode oppose les salariés selon leur société d’origine alors qu’une négociation globale permettrait des compromis sur l’ensemble des sujets
Oui à une négociation globale
Parce que si la méthode ne change pas rapidement 2020 sera insuffisante pour avoir un statut social ArianeGroup harmonisé, la CFE-CGC dit :
CHANGEONS DE MÉTHODE !
12 SEPTEMBRE 2019
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