LA LIBERTÉ DES UNS DEVRAIT S’ARRÊTER LÀ OÙ COMMENCE CELLE DES AUTRES


La bienveillance n’est pas une philosophie « chamallow » de gentils idéalistes
mais un devoir pour les managers qui exigent beaucoup de leurs salariés

A l’heure où les salariés sont bousculés par d’incessants changements d’organisation et des objectifs toujours plus difficiles à atteindre, la bienveillance contribue à ce que les salariés parviennent à travailler plus sereinement.

La CFE-CGC l’affirme : la qualité de vie au travail commence par de bonnes infrastructures (cf. newsletter CFE-CGC du 16 janvier) ET de bonnes relations de travail.

Les relations au travail sont bienveillantes et apaisées ou … mauvaises

La tentation est grande de vouloir imposer par des règles les comportements individuels à adopter pour améliorer la qualité de vie au travail. Cela est d’autant plus louable que des règles sont nécessaires pour travailler ensemble.

Cependant, posons-nous par exemple la question : faut-il une règle qui empêche l’envoi d’e-mails au-delà d’une certaine heure ? La CFE-CGC ne le pense pas. Et, à l’heure des nouvelles formes de travail (digitalisation, télétravail, déplacements, …), comment définir l’heure limite d’envoi des e-mails ou des appels téléphoniques ?

Tandis que les outils de communication envahissent nos sphères de vie professionnelle comme privée, la CFE-CGC promeut une attitude où chacun est maître de son temps de connexion : je suis libre de ne pas me connecter une fois ma journée accomplie et personne ne peut me le reprocher.

La CFE-CGC dit oui à des aides comme par exemple l’affichage de fenêtres pop-up lors d’envoi d’e-mails hors horaire « normal ». Mais la CFE-CGC ne s’associera pas à des règles, certes définies « pour le bien des salariés », qui restreindraient leur liberté ; ils ont déjà suffisamment de règles à respecter !

La bienveillance est la clé de rapports humains constructifs et apaisés

Et, c’est une évidence, elle nous conduit naturellement et sans contrainte à ne pas importuner nos collègues ‘à pas d’heure’.

⇒ C’est cette approche du vivre ensemble que la CFE-CGC promeut.

Le chemin que propose la CFE-CGC est ardu car il repose notamment sur des considérations comportementales basées sur la bienveillance. Mais il est respectueux de la liberté et du libre arbitre de chacun. La bienveillance permet de s’affranchir de règles tant aliénantes qu’inefficaces ; et si on appliquait ce principe dans ArianeGroup ?

Tout tient dans cette maxime :

LA LIBERTÉ DES UNS S’ARRÊTE LÀ OÙ COMMENCE CELLE DES AUTRES

28 JANVIER 2020