Quelle rémunération de l’activité partielle ?
Ce dispositif va être au cœur du traitement de l’inactivité qui pourrait durer, pour certains salariés, jusqu’à fin juillet (hypothèse actuelle) ; les autres dispositifs (pose de CET/RTT/CP, récupération des heures) ne nécessitent pas d’accord.
Tandis que la Direction nous informe que l’Administration a accepté l’activité partielle pour la période allant du 18 mars au 30 avril, elle souhaite négocier un accord dans lequel les salariés en activité partielle seraient indemnisés à environ 92% du salaire net.
Que dit la convention collective de la Métallurgie ?
- Mensuels et cadres forfait horaire : env. 84% du salaire net
- Cadres forfait jour : 100% du salaire net
La proposition CFE-CGC
Nous revendiquons 100% du salaire net pour tous les salariés : c’est l’application de la convention collective pour les salariés forfait jour et l’amélioration du dispositif, dans un objectif d’égalité de traitement, pour les autres salariés.
Ce 100% est porté par CFDT CFE-CGC CGT FO dans son courrier du 7 avril
La CFE-CGC est LÉGALISTE :
- Nous demandons le respect de la convention collective de la Métallurgie
- Accepter aujourd’hui (surtout sans aucune contrepartie !) le non-respect de la Convention Collective c’est accepter demain d’autres reculs sociaux basés sur un détricotage du Code du Travail ; le MEDEF en rêve, la CFE-CGC non !
La CFE-CGC place la SOLIDARITÉ au cœur de son action :
- Nous proposons de mettre en place un FONDS DE SOLIDARITÉ alimenté par trois voies complémentaires :
- 1/ tous les salariés au chômage partiel, et ce qu’elle que soit leur catégorie socioprofessionnelle, y versent 1 jour de repos (CET, RTT, récupération, …) par mois de chômage partiel
- 2/ fonds ouvert à tous les salariés afin qu’ils puissent y exercer leur solidarité en y versant des jours de repos
- 3/ la somme de ces jours de repos serait abondée par ArianeGroup à hauteur de 50%
Le fonds de solidarité que nous proposons fait appel à chacun pour financer l’activité partielle de nos collègues qui subissent cette situation :
- l’Etat (prise en charge d’une partie des salaires)
- les salariés en activité partielle et ceux qui n’y sont pas (don de jours)
- l’entreprise (abondement)
LA CFE-CGC NE S’ENGAGERA PAS DANS UN ACCORD QUI DIVISE LES SALARIÉS
ET UNE DIRECTION QUI NE FAIT PAS ACTE DE SOLIDARITÉ
10 AVRIL 2020
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