POLITIQUE SALARIALE : 10 JOURS AVANT UN ACCORD OU UN ÉCHEC


La négociation de la politique salariale 2021 s’est ouverte mardi 6 juillet avec une proposition de la Direction que chacun connait

Selon son planning, deux séances sont prévues les 15 et 20 juillet dans l’objectif de conclure (ou pas) vendredi 23 juillet

Entre ces réunions de négociation, la Direction a annoncé des réunions bilatérales (entre chaque OS et la Direction en face à face)

Voici, « en vrac », les principales caractéristiques/contraintes de cette négociation

  • Des salariés qui, quel que soit leur secteur d’activité, méritent tous une reconnaissance particulière car ils se sont fortement investis
     
  • Une politique salariale 2020 négociée au plus fort de la crise Covid (et en plein doute quant à notre capacité à terminer 2020) et dont [le faible niveau + l’absence d’Augmentations Individuelles] ont affecté nombre de salariés
     
  • Une société dont la situation financière s’est encore dégradée / 2020, et au carnet de commandes maigre
     
  • Un besoin de maintenir le pouvoir d’achat des salariés avec une inflation qui repart à la hausse en « yo-yo » : selon l’INSEE les prix à la consommation ont augmenté de 1,5% sur les 12 derniers mois
     
  • Un besoin d’Augmentations Individuelles afin d’assurer la reconnaissance de chacun ainsi que les progressions de carrière (promotions)
     
  • Une masse salariale qui, corollaire de la diminution des effectifs, diminue fortement depuis trois ans
     
  • Des jeunes salariés qui sont plus durement touchés par les modérations salariales et dont les salaires d’embauche ont stagné ces dernières années. La CFE-CGC demande qu’un budget complémentaire leur soit affecté
     
  • Un calendrier tactiquement positionné à un moment où les salariés sont moins présents dans l’entreprise : le 14 juillet tombe un mercredi, plusieurs secteurs sont en APLD jusqu’à la fin du mois, nombre de salariés prennent leurs congé d’été à partir de maintenant, …
     
  • Des salaires mini cadres (grilles applicables aux établissements exAirbus d’ArianeGroup pour les positions I, II et IIIA) qui ont été rejoints par les mini de la Convention Collective de la Métallurgie ⇒ /1/ c’est le signe du déclassement des salaires ArianeGroup ; /2/ nous demandons que les éventuels rattrapages soient effectués hors politique salariale

La CFE-CGC agit dans cette négociation comme lors des années précédentes

  • Nous poussons la Direction à évoluer vers ce qui nous semble socialement acceptable
     
  • Nous déployons nos arguments factuellement
     
  • Nous recherchons partout où cela est possible des points de convergences avec les autres organisations syndicales et proposons des compromis à la Direction
     
  • Tout dépend donc de la volonté de la Direction de vouloir un accord. C’est une question essentielle : la CFE-CGC considère que la Direction ferait une grave erreur si elle faisait le choix de nier le dialogue social en passant en force une politique salariale sans accord ; nous sortons de deux échecs (intéressement, APLD), les salariés sont désappointés ⇒ Mesdames et Messieurs de la Direction, n’en rajoutez pas s’il vous plait !

Le moment venu nous consulterons nos adhérents ; ce sont eux qui nous donneront la décision en nous disant « signe » ou « signe pas ».

Pour qu’il y ait accord il faut que des syndicats soient convaincus que « c’est signable » ; pour cela il faut que la Direction les entende.

NOUS AVONS 10 JOURS OUVRÉS DEVANT NOUS :
10 JOURS AVANT DE SAVOIR SI CETTE NÉGOCIATION SE CONCLURA PAR UN ACCORD OU UN ÉCHEC

LA CFE-CGC VEUT UN ACCORD CAR LES SALARIÉS LE MÉRITENT ; MAIS CELA DÉPEND AUSSI (ET SURTOUT) DE LA DIRECTION

8 JUILLET 2021