GRÊLE : CONSÉQUENCES OPÉRATIONNELLES, ÉCONOMIQUES ET SOCIALES RÉELLES


La Direction Générale a fait, lundi 4 juillet après-midi, le point de la situation avec les organisations syndicales.

En voici l’essentiel :

  • Malgré la mobilisation des équipes la Direction n’est pas encore en mesure de donner une estimation fiable des impacts opérationnels, économiques et sociaux tant l’ampleur du chantier est importante et les problématiques multiples : priorisation des bâtiments/installations à sécuriser/remettre en service, trouver et contractualiser avec des intervenants extérieurs, autorisations administratives pour travail grande hauteur et en ambiance amiante, approvisionnement de matériels, …
     
  • La priorité est à la sécurisation et au démarrage des installations au regard des priorités de reprises d’activités données par les Programmes ; la Direction espère avoir une meilleure visibilité vers mi-juillet. C’est un énorme travail pour les équipes concernées
     
  • Cette situation de force majeure affectera aussi les activités amont et aval de l’établissement de Saint Médard Centre (ESM) dans le cycle M (ainsi que d’autres activités en lien avec Roxel, Eurenco ou Naval Group par exemple).
Sur le plan opérationnel, la question majeure est de connaitre l’ampleur réelle de cet arrêt d’activité, et ce sur les sites concernés par ces activités
  • 80 à 100 salariés sont actuellement en inactivité totale ou partielle à ESM, et ce pour x semaines/mois ; la Direction est en contact avec l’administration en ce qui concerne le traitement social : Activité Partielle ?, Activité Partielle de Longue Durée (APLD) ?, prise de Congés Payés ?, Heures de récupération ?, Travail dans d’autres établissements ?, Mix de plusieurs possibilités ?, … A ce jour elle ne sait pas dire précisément comment elle va traiter cette inactivité dans la mesure où elle n’a pas encore pu définir de planning consolidé de sécurisation, réparation et remise en activité des infrastructures grêlées

 VOLET SOCIAL : la CFE-CGC demande que, face à cette situation regrettable mais qui s’impose, le traitement social de la sous activité soit traité en solidarité de tous les établissements et se négocie au niveau société

 VOLET OPÉRATIONNEL : en lien avec la sévérité accrue des événements climatiques, la CFE-CGC demande qu’une analyse des risques soit menée dans chaque établissement et qu’un plan d’investissement y soit associé car « aujourd’hui ESM, demain à qui le tour ? ». Tous les établissements sont – hélas – potentiellement concernés par un péril ou un autre.

5 JUILLET 2022